Le ministère du Commerce dément donc les informations faisant état de l’interdiction d’exportation des dattes, premier produit agricole que le pays exporte. « Le ministère du Commerce porte à la connaissance des opérateurs économiques, notamment les exportateurs, qu’il n’y a aucun gel ni arrêt des opérations d’exportation de dattes ou autres produits agricoles, à l’exception de l’ail dont l’interdiction avait déjà été annoncée », écrit le département du Commerce dans un communiqué diffusé sur sa page Facebook. Le ministère du Commerce rappelle le soutien dont bénéficient les exportateurs, surtout que le pays encourage les exportations hors hydrocarbures.
Il affirme avoir pris les dispositions nécessaires pour faciliter les opérations d’exportation et qu’une cellule d’écoute est disponible pour prendre en charge les préoccupations des exportateurs. Il convient de signaler que cette précision du ministère du Commerce intervient quelques jours après les déclarations du ministre annonçant l’interdiction d’exportation des dattes en vrac qui sont, par la suite, commercialisées sous le nom d’autres pays, dont la Tunisie. Selon Kamal Rezig, « le pays possède les meilleures dattes mais nous ne pouvons pas les exporter parce que nous ne pouvons pas les emballer ». Outre la Tunisie, le ministre a pris l’exemple d’un pays européen, sans pour autant le citer, classé cinquième au monde dans l’exportation de la Deglet Nour alors que le pays en question ne possède pas un seul palmier. Le ministre compte en finir avec cette pratique en interdisant la vente de dattes en vrac et même si cette pratique venait à être maintenue, il affirme que les exportateurs devront utiliser un code-barres pour l’exportation en vrac.